Water is the root of all life and the bloodstreams of the planet. Bleeding symbolises the planet with open wounds resulted from the chronic depletion and exploitation of water, the life-giving element. The painting is one from the artist’s collection on Water, a meditation series contained in circular canvases that liberate the spiral, chaotic nature of water. In this painting created at the Leman lakefront in Geneva, the artist uses the water from the lake, which reciprocates her emotions that were taken away by the story of the river: leaving the glaciers to encounter modern civilisations on its way to meet the ocean.
Water is perpetually regenerated through the water cycle, the constant movement of water on, above, and below the surface of the Earth. What we called the water crisis is the result of the depletion and interruption of the water cycle. For example, the dispersal of domestic and industrial waste, largely from agricultural, pharmaceutical, and textile industries, and heavy metals from mining operations clot and pollute the drinking water, contaminate the soil, and threaten lives dependant on it. Over-pumping of aquifers for mining and fossil fuel production, has left the natural reservoir depleted, unable to return to its regenerative process. Moreover, under future conditions of climate change, the droughts and floods worsen, the glaciers which refill the rivers year after year are diminishing, the phytoplankton, the base of the aquatic food web, have been attacked by the acidification of oceans. Finally, commodification and privatisation schemes of water limit the free flow of water and its true nature to flourishing all lives. Without realising and treating the root problems of the crisis and healing the wounded water system, any action taken in the name of sustainability is merely an expensive delusion.
L'eau est la racine de toute vie et le système sanguin de la planète. Saignée symbolise la planète avec des blessures ouvertes, résultant de l'épuisement et de l'exploitation chroniques de l'eau, l'élément qui donne la vie. Cette peinture fait partie de la série de l'artiste sur l'eau, un ensemble de méditations contenues dans des toiles circulaires qui évoquent la nature spirale et chaotique de l'eau. Pour cette œuvre créée au bord du lac Léman à Genève, l'artiste utilise l'eau du lac, qui lui renvoie ses émotions, emportées par l'histoire de ce fleuve qui a quitté les glaciers pour rencontrer les civilisations modernes sur son chemin vers l'océan.
L'eau est perpétuellement régénérée par son cycle, le mouvement constant de l'eau sur, au-dessus et au-dessous de la surface de la Terre. Ce que nous avons appelé la crise de l'eau est le résultat de l'épuisement et de l'interruption du cycle de l'eau. Par exemple, la dispersion des déchets domestiques et industriels, provenant en grande partie des industries agricoles, pharmaceutiques et textiles, et les métaux lourds issus des exploitations minières se condensent et polluent l'eau potable, contaminent les sols et menacent les vies qui en dépendent. La surexploitation des aquifères pour l'exploitation minière et la production de combustibles fossiles, a laissé le réservoir naturel épuisé, incapable de reprendre son processus de régénération. De plus, dans les conditions futures du changement climatique, les sécheresses et les inondations s'aggravent, les glaciers qui remplissent les rivières année après année diminuent, le phytoplancton, base de la chaîne alimentaire aquatique, est attaqué par l'acidification des océans. Enfin, les schémas de marchandisation et de privatisation de l'eau limitent la libre circulation de l'eau et sa véritable nature à épanouir toutes les vies. Si l'on ne prend pas conscience des problèmes à l'origine de la crise, si l'on ne traite pas ces problèmes à la racine et si l'on ne guérit pas le système de l'eau blessé, toute action entreprise au nom de la durabilité n'est qu'une illusion coûteuse.